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Bernard-Pierre Donnadieu avait marqué de son empreinte le Toit Citoyen par un coup de gueule mémorable une veille de 11 novembre 2005 où Jean Auroux en était devenu le parrain... Il se faisait un plaisir de retrouver l’ancien ministre dans le cadre du Prix qu’il maintenait dans ses objectifs de vie mais le cancer en a donc décidé autrement. Il s’est éteint fin décembre auprès de sa fille Ingrid (actrice) qui continuera à faire entendre la voix des Donnadieu... Une voix qu’il avait plus que prêté (il enregistra bénévolement) au Musée de l’Informatique pour la réalisation de ses audio-guides qui n’ont pas eu le temps de voir le jour avec la fermeture du Toit de la Grande Arche.
Sa voix était caractéristique et lui permit pendant la traversée du désert (son sale caractère et sa grande gueule lui valurent beaucoup d’inimitiés...) qu’il connut, de continuer à faire son métier et surtout de gagner sa vie en doublant de nombreux films étrangers. Il fut la voix, entre autres, d’Harvey Keitel, de Michael Rooker et ses intonations graves, profondes et d’une justesse énorme étaient recherchées par de nombreux réalisateurs de documentaires. Il contribua aussi à de nombreuses lectures et se délectait de ce « bien dire » qui était sa marque de fabrique.
J’ai été impressionné par son professionnalisme et son talent lors de l’enregistrement pour le Musée de l’Informatique qui lui permirent de ne faire qu’une prise. C’était épatant ! Il avait une manière toute particulière de se mettre en bouche n’importe quel texte...
Pour l’informatique, il s’était délecté car il avait un côté « geek ». Sa maison était pleine d’ordinateurs dont la plupart démontés et elle ressemblait à un garage où les pièces et les outils trainaient. Il dépanna bon nombre de ses amis ou voisins qui sont bien orphelins depuis... Comme moi, ils retrouvent aujourd’hui, par hasard à la télé, le son de sa voix dans une série ou un film américain. C’est un étrange sentiment de voir Bernard-Pierre dans le corps d’un autre, surtout depuis sa mort, mais c’est aussi une espèce de complicité avec celui qui nous manque terriblement...
Je le comparais régulièrement à Gabin notamment avec ses rôles de Salengro ou de Galapiat dans Faubourg 36, ce qui déclenchait sa colère, « Les jeunes ne le connaissent pas, faut pas parler de Gabin, tout le monde s’en fout aujourd’hui... », mais cela le touchait aussi au cœur de sa pudeur car il admirait Gabin... Une fois je l’ai entendu se lâcher sur « le vieux », c’était magique. C’était grand, énorme comme on dit de nos jours... Pas d’autre mot...
Ce passionné de boulot connaissait bien le monde ouvrier et c’est pour cette première raison que je l’ai choisi pour faire partie du Jury. Après avoir travaillé dans une usine de bouchons en plastique entre Evry et Courcouronnes (il perdit plusieurs phalanges dans une presse après une nuit du style rodéo qu’il m’a demandé de garder secrète...), il pu s’offrir des études de théâtre à Paris puis à Reims avec Robert Hossein, un autre habitué du Toit Citoyen.... Très vite, il joua des petits rôles avec les plus grands, Polanski, Lelouch, Losey, Verneuil, Annaud, Chéreau....jusqu’à la reconnaissance du métier en 1981 où il éclate dans le Professionnel de Lautner.
Puis il y aura le Retour de Martin Guerre et la Passion Béatrice où Tavernier lui offre un premier rôle. Sa filmographie, malgré le boycott de certains producteurs et réalisateurs, est impressionnante et se compose de près de 50 films et autant de téléfilms où il campa beaucoup de personnages historiques : Napoléon, Jean Jaurès, Jean Monnet, Roger Salengro filmé magistralement par Yves Boisset, son ami fidèle, et projeté en avant première lors d’une Journée Citoyenne mémorable...
La TV le récompensera par deux FIPA d’Or pour les films de Marcel Bluwal (qui lui donna son dernier rôle dans Jeannne Devère, bientôt diffusé), « A droite toute » et « Jusqu’au bout » de Maurice Failvic, l’histoire vraie de Cellatex, usine classée Seveso. Il y joue le rôle d’un médiateur social connu. Bernard-Pierre Donnadieu avait offert l’argent de son prix.... au Comité d’Entreprise. Un geste discret, celui d’un homme sensible, rare ! Il nous manquera définitivement...
C’est par ses paroles que Jean Auroux ouvrit le déjeuner consacré au vote du Prix, catégorie « Experts ». Son hommage fut le premier signe de la fraternité qui régnait autour de la table. Une table que nous retrouverons...au prochain épisode....
Sa voix était caractéristique et lui permit pendant la traversée du désert (son sale caractère et sa grande gueule lui valurent beaucoup d’inimitiés...) qu’il connut, de continuer à faire son métier et surtout de gagner sa vie en doublant de nombreux films étrangers. Il fut la voix, entre autres, d’Harvey Keitel, de Michael Rooker et ses intonations graves, profondes et d’une justesse énorme étaient recherchées par de nombreux réalisateurs de documentaires. Il contribua aussi à de nombreuses lectures et se délectait de ce « bien dire » qui était sa marque de fabrique.
J’ai été impressionné par son professionnalisme et son talent lors de l’enregistrement pour le Musée de l’Informatique qui lui permirent de ne faire qu’une prise. C’était épatant ! Il avait une manière toute particulière de se mettre en bouche n’importe quel texte...
Pour l’informatique, il s’était délecté car il avait un côté « geek ». Sa maison était pleine d’ordinateurs dont la plupart démontés et elle ressemblait à un garage où les pièces et les outils trainaient. Il dépanna bon nombre de ses amis ou voisins qui sont bien orphelins depuis... Comme moi, ils retrouvent aujourd’hui, par hasard à la télé, le son de sa voix dans une série ou un film américain. C’est un étrange sentiment de voir Bernard-Pierre dans le corps d’un autre, surtout depuis sa mort, mais c’est aussi une espèce de complicité avec celui qui nous manque terriblement...
Je le comparais régulièrement à Gabin notamment avec ses rôles de Salengro ou de Galapiat dans Faubourg 36, ce qui déclenchait sa colère, « Les jeunes ne le connaissent pas, faut pas parler de Gabin, tout le monde s’en fout aujourd’hui... », mais cela le touchait aussi au cœur de sa pudeur car il admirait Gabin... Une fois je l’ai entendu se lâcher sur « le vieux », c’était magique. C’était grand, énorme comme on dit de nos jours... Pas d’autre mot...
Ce passionné de boulot connaissait bien le monde ouvrier et c’est pour cette première raison que je l’ai choisi pour faire partie du Jury. Après avoir travaillé dans une usine de bouchons en plastique entre Evry et Courcouronnes (il perdit plusieurs phalanges dans une presse après une nuit du style rodéo qu’il m’a demandé de garder secrète...), il pu s’offrir des études de théâtre à Paris puis à Reims avec Robert Hossein, un autre habitué du Toit Citoyen.... Très vite, il joua des petits rôles avec les plus grands, Polanski, Lelouch, Losey, Verneuil, Annaud, Chéreau....jusqu’à la reconnaissance du métier en 1981 où il éclate dans le Professionnel de Lautner.
Puis il y aura le Retour de Martin Guerre et la Passion Béatrice où Tavernier lui offre un premier rôle. Sa filmographie, malgré le boycott de certains producteurs et réalisateurs, est impressionnante et se compose de près de 50 films et autant de téléfilms où il campa beaucoup de personnages historiques : Napoléon, Jean Jaurès, Jean Monnet, Roger Salengro filmé magistralement par Yves Boisset, son ami fidèle, et projeté en avant première lors d’une Journée Citoyenne mémorable...
La TV le récompensera par deux FIPA d’Or pour les films de Marcel Bluwal (qui lui donna son dernier rôle dans Jeannne Devère, bientôt diffusé), « A droite toute » et « Jusqu’au bout » de Maurice Failvic, l’histoire vraie de Cellatex, usine classée Seveso. Il y joue le rôle d’un médiateur social connu. Bernard-Pierre Donnadieu avait offert l’argent de son prix.... au Comité d’Entreprise. Un geste discret, celui d’un homme sensible, rare ! Il nous manquera définitivement...
C’est par ses paroles que Jean Auroux ouvrit le déjeuner consacré au vote du Prix, catégorie « Experts ». Son hommage fut le premier signe de la fraternité qui régnait autour de la table. Une table que nous retrouverons...au prochain épisode....
Rédigé par Le Toit Citoyen le Vendredi 29 Avril 2011 à 09:08
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Comme nous l'avions annoncé, Vincent Talaouit a partagé la Journée Citoyenne du 6 avril dernier. Au delà de la rencontre et de la séance de dédicaces, il a suivi avec eux les conférences de la journée, prouvant une fois de plus son implication autour des questions sur le monde du travail...
En dédicace (avec Claude Malat, du CE Caisse des Dépôts)
En dédicace (avec Claude Malat, du CE Caisse des Dépôts)
Petit souvenir de cette première édition du Prix, avec une partie du Jury CE et l'équipe organisatrice.
(De gauche à droite : Jean-Claude Rameau, du CE EDF, Vanessa Logerais, agence Parangone. Puis à l'arrière : Jean-Michel Socrier, du CE Aster, Patrick Guilbault, du CE Sodexo Solutions de Motivation France, Vincent Talaouit, Patrick Gobert, Directeur du Toit Citoyen. Au premier rang : Anne Guillemard, du Toit Citoyen, Sylvie Gobin, du CE IB Cegos, Anne-Marie Basque, du CE Monier)
(De gauche à droite : Jean-Claude Rameau, du CE EDF, Vanessa Logerais, agence Parangone. Puis à l'arrière : Jean-Michel Socrier, du CE Aster, Patrick Guilbault, du CE Sodexo Solutions de Motivation France, Vincent Talaouit, Patrick Gobert, Directeur du Toit Citoyen. Au premier rang : Anne Guillemard, du Toit Citoyen, Sylvie Gobin, du CE IB Cegos, Anne-Marie Basque, du CE Monier)
Yazid ne prit pas le temps de....refuser mais me prévînt tout de suite qu’il n’aurait peut-être pas le temps de tout lire. C’était un risque à prendre et je le prenais car le plus important pour moi était de l’avoir à mes côtés pour cette première édition.
Olivier prit ses pas et fut vite choisi comme un grand frère par les deux autres compères qui connaissaient sa rigueur pour leur rappeler régulièrement les échéances qui arrivaient vite.... C’est d’ailleurs ce qui se vérifia. L’intuition était bonne et Olivier suivit les étapes avec son sérieux évoqué mais aussi une curiosité pleine d’appétit... L’avocat en droit du travail qu’il est se félicita régulièrement de participer à cette aventure et nous apporta son regard d’expert, un regard posé...
Il ne restait plus qu’à intégrer des femmes dans ce jury afin d’être en cohérence avec les valeurs du Toit Citoyen concernant l’égalité Femmes/Hommes. Ma réflexion ne fut pas de choisir des femmes pour compenser ce manque de parité mais de proposer vraiment des profils en lien avec le Prix, avec une expertise sur le monde du travail comme pour les hommes cités précédemment...
Le partenariat avec Social CE mit en avant rapidement sa rédactrice en chef, Ciruela Barreto, qui avait toute la légitimité pour participer à ce tour de table. Son engagement tant dans la vie professionnelle que privée est un exemple pour nous tous et son honnêteté intellectuelle parfois poussée à l’extrême par son indépendance journalistique, un gage de sécurité pour le jury qui s’annonçait. Ciruela fut partante, trouva le projet passionnant et prit son rôle à cœur...
Elle fut rejointe le même jour par une autre journaliste, un autre style, une autre manière d’écrire la vie au travail : Elsa Fayner. Ce petit bout de femme est dans la lignée des Marie Pezé ou autres personnages engagés et décidés à ne pas se taire... Elle le prouve au quotidien en animant un blog très bien fait (Et voilà le travail) et au travers des nombreux reportages TV ou livres auxquels elle a participé, que ce soit les « Infiltrés » qui la mirent sur le devant de l’écran ou son ouvrage témoignage sur la précarité de l’emploi de caissière « Et pourtant je me suis levée tôt ». Elsa fut une des premières invitées à la Tribune du Toit Citoyen et sa capacité d’analyse renforçait l’équipe...
La troisième femme devait représenter les directions d’entreprise. Elle fut choisie par son investissement à la direction de Sodexo Solutions de Motivation France et son engagement sur les valeurs citoyennes du Groupe Sodexo, créé par l’emblématique Pierre Bellon, valeurs conjuguées dans plusieurs slogans tels que « la qualité de vie au quotidien » ou « faire de chaque jour un jour meilleur ».... Elle s’appelle Anna Notarianni et via Tir groupé, le département de SSMF consacré aux Chèques Cadeaux, son entreprise parraine le Toit Citoyen depuis sa création. Sans eux, à la fermeture irrémédiable du Toit de la Grande Arche en mai 2010 et à l’expulsion du Toit Citoyen par le ministère de l’écologie, propriétaire des lieux, reprenant la gestion de son bien dans l’urgence pour y faire des bureaux (à ce jour tout est fermé, ce n’est pas très écologique !), le Toit Citoyen serait aujourd’hui mort... Mais c’est avant tout sa passion et sa volonté d’amélioration des conditions de travail, du management intelligent, de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, qui la rendirent légitime à nos yeux. Nous reparlerons de cette femme aux talents...hauts !
J’ai gardé volontairement le dernier juré pour la fin car lorsque je l’ai choisi, il se battait farouchement contre son cancer. Sa volonté de participer au Prix décuplait ses forces de plus en plus inégales. Je vous avoue avoir pensé que l’inscrire dans le futur pouvait l’aider dans son combat pour vivre. J’y ai cru comme lui peut-être, même si sa pudeur légendaire ne laissa rien transpirer... Bernard-Pierre Donnadieu, acteur remarquable à la vie romanesque, de ces romans en noir et blanc, ne put honorer cette sorte d’ultime engagement. Il disparut à la fin de l’année 2010 en emportant ses dernières critiques sur un monde du travail qu’il connaissait bien et que nous découvrirons ensemble la prochaine fois....
Olivier prit ses pas et fut vite choisi comme un grand frère par les deux autres compères qui connaissaient sa rigueur pour leur rappeler régulièrement les échéances qui arrivaient vite.... C’est d’ailleurs ce qui se vérifia. L’intuition était bonne et Olivier suivit les étapes avec son sérieux évoqué mais aussi une curiosité pleine d’appétit... L’avocat en droit du travail qu’il est se félicita régulièrement de participer à cette aventure et nous apporta son regard d’expert, un regard posé...
Il ne restait plus qu’à intégrer des femmes dans ce jury afin d’être en cohérence avec les valeurs du Toit Citoyen concernant l’égalité Femmes/Hommes. Ma réflexion ne fut pas de choisir des femmes pour compenser ce manque de parité mais de proposer vraiment des profils en lien avec le Prix, avec une expertise sur le monde du travail comme pour les hommes cités précédemment...
Le partenariat avec Social CE mit en avant rapidement sa rédactrice en chef, Ciruela Barreto, qui avait toute la légitimité pour participer à ce tour de table. Son engagement tant dans la vie professionnelle que privée est un exemple pour nous tous et son honnêteté intellectuelle parfois poussée à l’extrême par son indépendance journalistique, un gage de sécurité pour le jury qui s’annonçait. Ciruela fut partante, trouva le projet passionnant et prit son rôle à cœur...
Elle fut rejointe le même jour par une autre journaliste, un autre style, une autre manière d’écrire la vie au travail : Elsa Fayner. Ce petit bout de femme est dans la lignée des Marie Pezé ou autres personnages engagés et décidés à ne pas se taire... Elle le prouve au quotidien en animant un blog très bien fait (Et voilà le travail) et au travers des nombreux reportages TV ou livres auxquels elle a participé, que ce soit les « Infiltrés » qui la mirent sur le devant de l’écran ou son ouvrage témoignage sur la précarité de l’emploi de caissière « Et pourtant je me suis levée tôt ». Elsa fut une des premières invitées à la Tribune du Toit Citoyen et sa capacité d’analyse renforçait l’équipe...
La troisième femme devait représenter les directions d’entreprise. Elle fut choisie par son investissement à la direction de Sodexo Solutions de Motivation France et son engagement sur les valeurs citoyennes du Groupe Sodexo, créé par l’emblématique Pierre Bellon, valeurs conjuguées dans plusieurs slogans tels que « la qualité de vie au quotidien » ou « faire de chaque jour un jour meilleur ».... Elle s’appelle Anna Notarianni et via Tir groupé, le département de SSMF consacré aux Chèques Cadeaux, son entreprise parraine le Toit Citoyen depuis sa création. Sans eux, à la fermeture irrémédiable du Toit de la Grande Arche en mai 2010 et à l’expulsion du Toit Citoyen par le ministère de l’écologie, propriétaire des lieux, reprenant la gestion de son bien dans l’urgence pour y faire des bureaux (à ce jour tout est fermé, ce n’est pas très écologique !), le Toit Citoyen serait aujourd’hui mort... Mais c’est avant tout sa passion et sa volonté d’amélioration des conditions de travail, du management intelligent, de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, qui la rendirent légitime à nos yeux. Nous reparlerons de cette femme aux talents...hauts !
J’ai gardé volontairement le dernier juré pour la fin car lorsque je l’ai choisi, il se battait farouchement contre son cancer. Sa volonté de participer au Prix décuplait ses forces de plus en plus inégales. Je vous avoue avoir pensé que l’inscrire dans le futur pouvait l’aider dans son combat pour vivre. J’y ai cru comme lui peut-être, même si sa pudeur légendaire ne laissa rien transpirer... Bernard-Pierre Donnadieu, acteur remarquable à la vie romanesque, de ces romans en noir et blanc, ne put honorer cette sorte d’ultime engagement. Il disparut à la fin de l’année 2010 en emportant ses dernières critiques sur un monde du travail qu’il connaissait bien et que nous découvrirons ensemble la prochaine fois....
Vincent Talaouit partagera avec les adhérents la Journée Citoyenne du 6 avril, au Pavillon de l'Eau.
Après une rencontre où il reviendra sur son parcours, il signera pour les élus son livre, "Ils ont failli me tuer", qui lui a valu le Prix du Meilleur Ouvrage sur le Monde du Travail dans la catégorie "salariés".
Rendez-vous le 6 avril au Pavillon de l'Eau (77 avenue de Versailles - 75016 Paris).
(Crédit photo : Manuel Lenouvel)
Après une rencontre où il reviendra sur son parcours, il signera pour les élus son livre, "Ils ont failli me tuer", qui lui a valu le Prix du Meilleur Ouvrage sur le Monde du Travail dans la catégorie "salariés".
Rendez-vous le 6 avril au Pavillon de l'Eau (77 avenue de Versailles - 75016 Paris).
(Crédit photo : Manuel Lenouvel)
Pour sa 3e édition, le festival Ciné-Droit a retenu le thème du travail. Organisée conjointement par la faculté Jean-Monnet (université Paris-Sud 11), la ville de Sceaux (Hauts-de-Seine) et son cinéma d’art et d’essai, Le Trianon, la manifestation se déroulera du 30 mars au 5 avril 2011, et sera présidée par Elisabeth Roudinesco.
Créé en 2009, le festival Ciné-Droit est le fruit d’une rencontre entre la ville de Sceaux, la faculté Jean-Monnet et le cinéma Trianon. Il naît du constat que bon nombre de phénomènes juridiques sont mis en scène au cinéma et sont autant d’opportunités à une analyse scientifique. Le festival propose donc un axe peu fréquent pour une manifestation en lien avec le cinéma : le droit.
Accessible à tous, attractif et pédagogique, le festival Ciné-Droit se donne pour objectif d’éclairer par le cinéma un univers juridique qui interroge, inquiète voire rebute, et qui reste méconnu du plus grand nombre. C’est l’occasion, par le cinéma et par un thème différent chaque année, d’une rencontre civique, entre le droit et le citoyen, offerte au plus large public, qu’il s’agisse de spécialistes ou de profanes.
Après le procès en 2009, sous la présidence de Robert Badinter, et la censure en 2010, sous la présidence du réalisateur Yves Boisset, le festival aborde du 30 mars au 5 avril 2011, pour sa troisième édition, le travail sous la présidence de la psychanalyste et historienne Elisabeth Roudinesco.
Dans un contexte de réforme du système des retraites et plus globalement de crise économico-financière, la question du droit au travail, du droit du travail, concerne l’ensemble de la société. Pénibilité, épanouissement, rendement... Le public trouve à travers ces termes la base d’une réflexion : quelle est la place que la société fait au travail et quelle est la place que le travail accorde à l’homme ? N’assiste-t-on pas à une dérive qui fait de l’individu un outil de travail sans considération de son humanité, voire de sa dimension psychique ? Les étudiants soucieux de leur avenir, futurs acteurs du monde professionnel, sont tout autant concernés. À quelles conditions le travail leur sera-t-il
accessible ? Sont-ils représentés dans les débats concernant le cadre de la vie professionnelle ? Y a-t-il un ou des monde(s) du travail ? Plus largement, que sommes-nous en droit d’attendre du travail : rémunération, promotion sociale, épanouissement ?
Le cinéma illustre largement ces questions. La faculté Jean-Monnet, le cinéma Trianon et la bibliothèque municipale accueilleront la projection de films, un colloque universitaire, des allocutions, une table ronde et des débats qui permettront d’examiner ces questions. Avec les interventions de : Elisabeth Roudinesco (psychanalyste), François Doubin (ancien ministre du Commerce et de l’artisanat), Louis Schweitzer (ancien président de la HALDE), Jean-Michel Carré (réalisateur), Antoine Lyon-Caen (juriste), Robert Castel (sociologue), Bernard Friot (économiste), Christian Rouaud (réalisateur), Marie Pezé (psychologue), Emmanuel Dockès (juriste), Fatma Bouvet de la Maisonneuve (psychiatre), Jean-Baptiste Rivaud (professeur de lettres), Raymond Delambre (spécialiste des arts
visuels en Chine), Gérard Koch (artiste sculpteur), Clarisse Siméant (historienne) et Ninon Maillard (historienne).
Contact presse : Marie-Pierre Ferré, chargée de communication, ville de Sceaux
01 41 13 32 60 - marie-pierre.ferre@sceaux.fr
En téléchargement ci-dessous : programme, affiche et dossier de presse du festival.
Créé en 2009, le festival Ciné-Droit est le fruit d’une rencontre entre la ville de Sceaux, la faculté Jean-Monnet et le cinéma Trianon. Il naît du constat que bon nombre de phénomènes juridiques sont mis en scène au cinéma et sont autant d’opportunités à une analyse scientifique. Le festival propose donc un axe peu fréquent pour une manifestation en lien avec le cinéma : le droit.
Accessible à tous, attractif et pédagogique, le festival Ciné-Droit se donne pour objectif d’éclairer par le cinéma un univers juridique qui interroge, inquiète voire rebute, et qui reste méconnu du plus grand nombre. C’est l’occasion, par le cinéma et par un thème différent chaque année, d’une rencontre civique, entre le droit et le citoyen, offerte au plus large public, qu’il s’agisse de spécialistes ou de profanes.
Après le procès en 2009, sous la présidence de Robert Badinter, et la censure en 2010, sous la présidence du réalisateur Yves Boisset, le festival aborde du 30 mars au 5 avril 2011, pour sa troisième édition, le travail sous la présidence de la psychanalyste et historienne Elisabeth Roudinesco.
Dans un contexte de réforme du système des retraites et plus globalement de crise économico-financière, la question du droit au travail, du droit du travail, concerne l’ensemble de la société. Pénibilité, épanouissement, rendement... Le public trouve à travers ces termes la base d’une réflexion : quelle est la place que la société fait au travail et quelle est la place que le travail accorde à l’homme ? N’assiste-t-on pas à une dérive qui fait de l’individu un outil de travail sans considération de son humanité, voire de sa dimension psychique ? Les étudiants soucieux de leur avenir, futurs acteurs du monde professionnel, sont tout autant concernés. À quelles conditions le travail leur sera-t-il
accessible ? Sont-ils représentés dans les débats concernant le cadre de la vie professionnelle ? Y a-t-il un ou des monde(s) du travail ? Plus largement, que sommes-nous en droit d’attendre du travail : rémunération, promotion sociale, épanouissement ?
Le cinéma illustre largement ces questions. La faculté Jean-Monnet, le cinéma Trianon et la bibliothèque municipale accueilleront la projection de films, un colloque universitaire, des allocutions, une table ronde et des débats qui permettront d’examiner ces questions. Avec les interventions de : Elisabeth Roudinesco (psychanalyste), François Doubin (ancien ministre du Commerce et de l’artisanat), Louis Schweitzer (ancien président de la HALDE), Jean-Michel Carré (réalisateur), Antoine Lyon-Caen (juriste), Robert Castel (sociologue), Bernard Friot (économiste), Christian Rouaud (réalisateur), Marie Pezé (psychologue), Emmanuel Dockès (juriste), Fatma Bouvet de la Maisonneuve (psychiatre), Jean-Baptiste Rivaud (professeur de lettres), Raymond Delambre (spécialiste des arts
visuels en Chine), Gérard Koch (artiste sculpteur), Clarisse Siméant (historienne) et Ninon Maillard (historienne).
Contact presse : Marie-Pierre Ferré, chargée de communication, ville de Sceaux
01 41 13 32 60 - marie-pierre.ferre@sceaux.fr
En téléchargement ci-dessous : programme, affiche et dossier de presse du festival.



Revenons donc, si je ne vous ai pas perdu, aux réunions des jurés. D’abord nous avons dû les choisir et surtout les convaincre. Mais ce fut un plaisir car peu de personnes refusèrent. Dans le jury « Experts », le nom de Jean Auroux m’est apparu naturellement. En tant qu’ancien ministre du Travail, le premier de l’ère Mitterrand, et auteur des lois éponymes qui marquèrent l’histoire du droit du travail, sa participation en tant que président s’imposait. Et son parrainage du Toit Citoyen depuis sa création rendait facile ce choix. Seul le délai que chacun des membres eut raison d’ailleurs de souligner, pouvait être un frein. Il l’exprima mais son entrain l’emporta et sa fierté me toucha.
J’ai une profonde admiration pour Jean Auroux qui "ne se la raconte pas" comme on dit aujourd’hui et qui est toujours disponible lorsqu’il s’agit de parler de social dans les entreprises. Depuis un jour de juin 2005 où Nelly Cohen, dirigeante de l’époque à La Clé (organisme de formation pour les élus de CE) le contacta pour parrainer les 60 ans des CE au Futuroscope, événement que j’animais, et qu’il exprima son bonheur d’y participer (j’ai le souvenir d’un homme heureux de revenir sur le devant de la scène...qu’il n’a plus quittée depuis...), Jean est devenu pour nous tous, les « spécialistes » du CE, une espèce de chef de famille...
Ecrire sur lui mérite plus qu’un paragraphe, si long soit-il et nous imaginons ensemble, depuis déjà trois ans, écrire un livre d’entretiens. J’espère que nous réaliserons ce projet. Il vous permettrait d’encore mieux connaitre ce personnage politique atypique, militant et fidèle à des valeurs dont beaucoup devraient s’inspirer aujourd’hui.
Autour de lui et pour former un « noyau dur », quatre personnes s’imposèrent. Fabienne Godet, Marie Pezé, Pierre-Louis Basse et Bernard Vivier. La première, psychologue du travail devenue cinéaste, avait bouleversé le public du Toit Citoyen deux fois : en 2006 pour la présentation de son film « Sauf le respect que je vous dois », un long métrage à la distribution merveilleuse (le dernier film de Marion Cotillard avant la Môme qui fit décoller sa carrière...) avec entre autres Olivier Gourmet, Julie Depardieu et Dominique Blanc, sur le thème du suicide au travail. Une première en France et un film remarquable de précision et d’émotion, et en 2009 pour son documentaire sur l’ancien braqueur et roi de l’évasion Michel Vaujour « Ne me libérez pas, je m’en charge », un documentaire unique sur un homme unique... Ces deux complices...au sens noble du terme ont longtemps laissé leur empreinte à la tribune du Toit Citoyen...
Quand on connait un peu Fabienne Godet, on se doute que cette passionnée n’a pas une seule seconde à elle et que si jamais le crédit du temps s’affiche, elle en profitera encore pour réfléchir, écrire, créer, filmer.... Son refus n’avait pas besoin de justification tant la douceur et l’amitié de sa voix sont d’une persuasion extrême. Ses regrets finirent notre conversation et elle repartit à l’écriture de son prochain film. Elle a suivi l’histoire du prix de près et s’est réjoui de sa réussite...
Marie Pezé, psychosomaticienne et créatrice de la première consultation sur la souffrance au travail, est aussi une femme d’exception. Elle a participé à la tribune du Toit Citoyen à un cycle sur la souffrance au travail où son expertise a été unanimement reconnue. Lors de la dédicace de son dernier livre, je n’avais jamais vu un tel engouement, une telle admiration... Il faut dire que tout ce que dit Marie Pezé est simple et tout le monde comprend... Tout ce que décrit Marie Pezé est sensible et tout le monde le ressent... Tout ce que propose Marie Pezé est implacable de vérité et tout le monde applaudit...
Marie n’a pas demandé de délai de réflexion, elle a dit oui tout de suite et m’a remercié de l’avoir choisie, comme si c’était elle qui devait dire merci.... Pour tous ceux qui l’ont rencontrée depuis ou avant, Marie Pezé est un rayon de soleil qui transperce la douleur des gens et les apaise. Et quand on connait son histoire actuelle, c’est encore plus remarquable....
Pour les deux derniers de ce premier cercle, c’était facile. Je venais de les écouter sur Europe 1 où Pierre-Louis anime une émission quotidienne « Bienvenue chez Basse ». Je dis Pierre-Louis car une amitié nous lie au travers du football, de la côte atlantique, de la littérature et surtout d’une manière militante de pratiquer le journalisme. C’est lui qui a mis sous les projecteurs, Bernard Vivier, directeur de l’Institut Supérieur du Travail. Cet homme est rare, c’est le Monsieur « relations sociales » en France. Il n’a pas manqué un congrès de toutes les centrales syndicales sur notre territoire depuis 40 ans... C’est l’historien du syndicalisme, un homme de terrain et de contenu. Un homme engagé et un homme ouvert sur le monde. Un homme comme on aime en rencontrer car lorsqu’on les quitte, on se sent plus intelligent qu’en arrivant....
Je l’avais déjà contacté pour une intervention à la création de notre club mais il avait refusé poliment tout en me donnant des conseils avisés. Ces souvenirs le firent sourire et lui aussi ne tergiversa pas longtemps pour donner son accord. La présence des premiers jurés lui convenait ainsi que ma façon de gérer le prix.... Il l’exprima et sa confiance me toucha profondément. Il jouait déjà à fond son rôle et proposait. Quand je quittai la rue Edmond Valentin, j’avais envie de sauter comme un jeune acteur qui vient de décrocher un premier rôle...
Pierre-Louis Basse a encore tout du jeune premier. La fraicheur, le charme, le talent même si sa voix est celle d’un maître.... Elle a roulé sa bosse, sa passion et ses intonations inégalables depuis des lustres qui, sans être des lampes de poste à galène, sont les gages d’une longévité due à l’exigence et au respect de soi et des autres... Nous avions dîné ensemble lors de l’été 2009 avec Olivier Khatchikian, avocat en droit du travail et Yazid Chir, président de Nos Quartiers ont des Talents, membre de la HALDE et du Haut Conseil à l’Intégration. Nos points communs étaient une source de plaisir et ce repas fut un feu d’artifice sans artifices... Le début d’un complot du bien !
En recrutant Pierre-Louis, je recrutai deux jurés de plus. Vous le sentiez venir, non ?...
J’ai une profonde admiration pour Jean Auroux qui "ne se la raconte pas" comme on dit aujourd’hui et qui est toujours disponible lorsqu’il s’agit de parler de social dans les entreprises. Depuis un jour de juin 2005 où Nelly Cohen, dirigeante de l’époque à La Clé (organisme de formation pour les élus de CE) le contacta pour parrainer les 60 ans des CE au Futuroscope, événement que j’animais, et qu’il exprima son bonheur d’y participer (j’ai le souvenir d’un homme heureux de revenir sur le devant de la scène...qu’il n’a plus quittée depuis...), Jean est devenu pour nous tous, les « spécialistes » du CE, une espèce de chef de famille...
Ecrire sur lui mérite plus qu’un paragraphe, si long soit-il et nous imaginons ensemble, depuis déjà trois ans, écrire un livre d’entretiens. J’espère que nous réaliserons ce projet. Il vous permettrait d’encore mieux connaitre ce personnage politique atypique, militant et fidèle à des valeurs dont beaucoup devraient s’inspirer aujourd’hui.
Autour de lui et pour former un « noyau dur », quatre personnes s’imposèrent. Fabienne Godet, Marie Pezé, Pierre-Louis Basse et Bernard Vivier. La première, psychologue du travail devenue cinéaste, avait bouleversé le public du Toit Citoyen deux fois : en 2006 pour la présentation de son film « Sauf le respect que je vous dois », un long métrage à la distribution merveilleuse (le dernier film de Marion Cotillard avant la Môme qui fit décoller sa carrière...) avec entre autres Olivier Gourmet, Julie Depardieu et Dominique Blanc, sur le thème du suicide au travail. Une première en France et un film remarquable de précision et d’émotion, et en 2009 pour son documentaire sur l’ancien braqueur et roi de l’évasion Michel Vaujour « Ne me libérez pas, je m’en charge », un documentaire unique sur un homme unique... Ces deux complices...au sens noble du terme ont longtemps laissé leur empreinte à la tribune du Toit Citoyen...
Quand on connait un peu Fabienne Godet, on se doute que cette passionnée n’a pas une seule seconde à elle et que si jamais le crédit du temps s’affiche, elle en profitera encore pour réfléchir, écrire, créer, filmer.... Son refus n’avait pas besoin de justification tant la douceur et l’amitié de sa voix sont d’une persuasion extrême. Ses regrets finirent notre conversation et elle repartit à l’écriture de son prochain film. Elle a suivi l’histoire du prix de près et s’est réjoui de sa réussite...
Marie Pezé, psychosomaticienne et créatrice de la première consultation sur la souffrance au travail, est aussi une femme d’exception. Elle a participé à la tribune du Toit Citoyen à un cycle sur la souffrance au travail où son expertise a été unanimement reconnue. Lors de la dédicace de son dernier livre, je n’avais jamais vu un tel engouement, une telle admiration... Il faut dire que tout ce que dit Marie Pezé est simple et tout le monde comprend... Tout ce que décrit Marie Pezé est sensible et tout le monde le ressent... Tout ce que propose Marie Pezé est implacable de vérité et tout le monde applaudit...
Marie n’a pas demandé de délai de réflexion, elle a dit oui tout de suite et m’a remercié de l’avoir choisie, comme si c’était elle qui devait dire merci.... Pour tous ceux qui l’ont rencontrée depuis ou avant, Marie Pezé est un rayon de soleil qui transperce la douleur des gens et les apaise. Et quand on connait son histoire actuelle, c’est encore plus remarquable....
Pour les deux derniers de ce premier cercle, c’était facile. Je venais de les écouter sur Europe 1 où Pierre-Louis anime une émission quotidienne « Bienvenue chez Basse ». Je dis Pierre-Louis car une amitié nous lie au travers du football, de la côte atlantique, de la littérature et surtout d’une manière militante de pratiquer le journalisme. C’est lui qui a mis sous les projecteurs, Bernard Vivier, directeur de l’Institut Supérieur du Travail. Cet homme est rare, c’est le Monsieur « relations sociales » en France. Il n’a pas manqué un congrès de toutes les centrales syndicales sur notre territoire depuis 40 ans... C’est l’historien du syndicalisme, un homme de terrain et de contenu. Un homme engagé et un homme ouvert sur le monde. Un homme comme on aime en rencontrer car lorsqu’on les quitte, on se sent plus intelligent qu’en arrivant....
Je l’avais déjà contacté pour une intervention à la création de notre club mais il avait refusé poliment tout en me donnant des conseils avisés. Ces souvenirs le firent sourire et lui aussi ne tergiversa pas longtemps pour donner son accord. La présence des premiers jurés lui convenait ainsi que ma façon de gérer le prix.... Il l’exprima et sa confiance me toucha profondément. Il jouait déjà à fond son rôle et proposait. Quand je quittai la rue Edmond Valentin, j’avais envie de sauter comme un jeune acteur qui vient de décrocher un premier rôle...
Pierre-Louis Basse a encore tout du jeune premier. La fraicheur, le charme, le talent même si sa voix est celle d’un maître.... Elle a roulé sa bosse, sa passion et ses intonations inégalables depuis des lustres qui, sans être des lampes de poste à galène, sont les gages d’une longévité due à l’exigence et au respect de soi et des autres... Nous avions dîné ensemble lors de l’été 2009 avec Olivier Khatchikian, avocat en droit du travail et Yazid Chir, président de Nos Quartiers ont des Talents, membre de la HALDE et du Haut Conseil à l’Intégration. Nos points communs étaient une source de plaisir et ce repas fut un feu d’artifice sans artifices... Le début d’un complot du bien !
En recrutant Pierre-Louis, je recrutai deux jurés de plus. Vous le sentiez venir, non ?...