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Le Toit Citoyen
Patrick GOBERT




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Jean Auroux remettant son prix à Yves Clot
Jean Auroux remettant son prix à Yves Clot
« Chers membres de ce jury que j’ai le plaisir de présider, cher amis... Avant de vous exprimer ma joie d’être avec vous, je voudrais commencer par exprimer un regret, celui bien sûr de la disparition de Bernard-Pierre Donnadieu qui comme l’a dit Patrick, était un grand acteur et un homme engagé dans son époque, notamment sur les problèmes de société dont le travail et plus particulièrement le travail manuel qu’il avait bien connu... En ce jour spécial, nous pensons à lui... C’est une perte énorme pour le monde du spectacle mais aussi pour la citoyenneté...


Pour revenir au prix, je me réjouis de cette initiative et je voudrais féliciter Patrick et son équipe du Toit Citoyen d’avoir eu cette idée que j’aurais aimé avoir... Le thème de ce double prix n’a jamais été autant d’actualité. A quelque minutes de vous donner mon avis et de voter, je me rappelle ma prise de fonction comme ministre du travail en 1981 et je me souviens que dans mon village de 650 habitants, il y avait cinq usines !

J’utilise souvent cette phrase : le bruit des machines et le silence des hommes. Elle colle parfaitement à cette époque... Aujourd’hui, le monde du travail a bien changé et tout ce qui avait été prédit il y a trente ans s’avère donc d’actualité... Je suis sincèrement heureux que le Toit Citoyen que j’ai le plaisir de parrainer depuis sa création en 2005 s’interroge sur tout ça et mette des valeurs dans ce débat...

Je trouve la sélection bonne même si nous devrons progresser en affinant les critères et ne pas se retrouver avec un bon livre qui serait passé entre les mailles...

La période est bien choisie pour remettre ce prix. On aurait pu aussi imaginer le décerner la veille du 1er mai mais on comprend aisément que la date, aussi symbolique soit-elle, n’est pas facile pour l’organisation...

Il nous faudra aussi remplacer les jurés défaillants et on peut déjà penser se renforcer avec une fonction de sociologue qui manque autour de cette table. Nous en reparlerons bien évidemment...

Ce que je souhaite surtout, c’est que ce prix entre dans le paysage. Ce prix est très important et doit donner à l’avenir un signal fort. Permettez moi cette dernière phrase : l’avenir n’est pas celui qu’on attend mais celui qu’on fait... Alors allons-y ! »

Voilà, le coup d’envoi était donné et comme le suggérait le président, rien n’allait nous arrêter...

Je vous propose de nous retrouver lors d’un prochain épisode où je ne vous dévoilerai pas les impressions des uns ni les réactions des autres, mais un flash back sur une finale annoncée....

Rédigé par Le Toit Citoyen le Jeudi 16 Juin 2011 à 09:48 | Commentaires (0)


Jean Auroux et Anna Notarianni, président et membre du Jury Experts
Jean Auroux et Anna Notarianni, président et membre du Jury Experts
Avant de vous faire partager les premiers mots de Jean Auroux, laissez-moi-vous faire découvrir le Press Club de France et les ouvrages sélectionnés pour la catégorie « Experts ». Ce furent mes premiers et derniers mots car le droit de réserve m’obligea au silence...
« C’est un plaisir de vous voir tous autour de la table et de vous recevoir au Press Club de France qui s’est ainsi associé à la première édition de notre prix, de votre prix...Je vous remercie de votre participation et de votre confiance...

Le Toit Citoyen étant tombé à terre ou redescendu sur terre après les malheurs que vous savez.... Je remercie tout spécialement Anna Notarianni qui par le soutien financier de son entreprise a permis au Toit Citoyen de continuer à exister et Jean Auroux qui parmi les nombreuses personnalités politiques à être intervenues à la Tribune du Toit, fut un des rares à nous soutenir et le seul à écrire à Jean-Louis Borloo...

Avec ce prix, nous avons ainsi voulu reprendre de la hauteur mais le temps filait trop vite. Il fallait sélectionner les ouvrages, convaincre les éditeurs, les jurés (je vais vous faire grâce de ce qui a été déjà écrit au début de ce récit)... Le prix fut lancé officiellement fin octobre, les livres envoyés ou distribués fin novembre... Jamais un prix n’avait été organisé aussi vite.... C’est pourquoi je suis conscient des problèmes que ça a créé et donc des leçons à tirer...

Je voudrais aussi vous présenter Vanessa Logerais, jeune créatrice de l’agence Parangone, agence spécialisée en communication responsable et développement durable, qui nous a accompagnés dans toutes les étapes de ce projet... Une des qualités du Toit Citoyen est d’aider les créateurs d’entreprises. Je voudrais saluer enfin Anne Guillemard, qui est la fidèle chargée de communication du Club et qui sera aujourd’hui la secrétaire de séance...

Elle vous a préparé un dossier qui résume tout le projet en vous rappelant nos partenaires que je remercie au passage, Salons CE, Social CE, la RATP des Hauts de Seine et qui renferme le règlement et tous les outils dont vous aurez besoin pour voter sereinement...

Alors comment ça va se passer ? D’abord je vais donner la parole à Jean Auroux qui en tant que président va ouvrir la séance et vous rappeler quelques règles. Puis nous procéderons à un premier tour de table de vos impressions, de vos réactions. Ce sera ensuite le moment du vote et le dépouillement.... Le président vous rappellera pourquoi il a décidé de ne pas utiliser sa double voix... Il y aura un éventuel second tour, voire plus, et nous connaitrons le gagnant. Je compte évidemment sur votre discrétion pour ne pas ébruiter son nom afin de respecter la remise du prix qui aura lieu dans quelques jours...

Voilà, nous y sommes. Il ne me reste plus qu’à vous rappeler les 5 livres en compétition. Après je me tairais, comme Vanessa et Anne. Merci encore, merci très sincèrement d’avoir rempli votre rôle... Et bon appétit !


Rédigé par Le Toit Citoyen le Mercredi 25 Mai 2011 à 14:24 | Commentaires (0)


Quel travail voulons-nous ? Enquête et journée spéciale sur France Info
France Info a consacré une journée d'antenne au monde du travail le 9 mai dernier.

Cette journée n'est pas isolée, puisque ce thème fait pour la radio l'objet d'une enquête à laquelle vous pouvez contribuer.

Retrouvez les podcasts, mais aussi les modalités de participation sur le site de France Info

Rédigé par Le Toit Citoyen le Mercredi 11 Mai 2011 à 11:36 | Commentaires (0)


En l'honneur de la fête du travail le 1er Mai, Marie Pezé, responsable du réseau Souffrance et
Travail, et co-auteur avec Rachel Saada et Nicolas Sandret de "Travailler à Armes Egales" (paru le
22 Avril aux éditions Pearson), a le plaisir d'annoncer le lancement officiel du site:

www.souffrance-et-travail.com

Souffrance et Travail, créé par une équipe de psychothérapeutes, avocats, médecins du
travail, médecins généralistes et autres spécialistes du travail, vise un public très large de
par son contenu dynamique et pragmatique consacré à la prise en charge des salariés se
sentant en situation de souffrance au travail :

- Les guides pratiques qui s'adressent à tous les acteurs du travail : travailleurs, acteurs dans
l'entreprise, médecins du travail, professionnels de santé, et bientôt les professions juridiques. Ces
guides sont conçus pour comprendre les ressorts de la Souffrance au Travail et guider dans les
démarches à suivre pour la combattre.

- Des infos utiles telles que des réponses aux grandes questions, des liens, des modèles de
lettres, les textes de loi importants, et les listes des consultations Souffrance et Travail, des
consultations de pathologie professionnelle, des centres anti-douleur, des experts CHS-CT… etc

- Un Magazine, rédigé régulièrement par nos experts, dont les articles touchent aux maintes
facettes du travail et sont accessibles à tous. Des revues de presse sont incluses, portant sur les
évènements de l'actualité déterminants sur le sujet du travail.

- Des vidéos, incluant des interviews avec des acteurs éminents du travail, des extraits de films et
documentaires, et notre série exclusive "Les Pros Vous Répondent", qui encourage les lecteurs à
nous envoyer des questions auxquelles nous répondront par vidéo lors des meetings mensuels de
la rédaction.

- Un forum, pour que nos visiteurs puissent raconter librement leurs histoires, s'écouter,
s'entraider, se poser des questions, et créer une communauté autour d'un problème dont la
solitude est le symptôme essentiel.

- Une boutique, où les visiteurs peuvent retrouver les livres et les films incontournables sur le sujet
du travail, soigneusement sélectionnés par notre équipe.

Nous sommes tous confrontés à la souffrance au travail, au harcèlement: la nôtre, celle des
autres, famille, voisins, amis, collègues. Ce site est fait pour vous aider. Pour agir, il faut des outils,
comme au travail. Souffrance-et-travail.com a été créé pour les transmettre : à qui s'adresser,
savoir décrire son travail, sa souffrance, repérer les techniques de management pathogènes,
déterminer qui fait quoi dans lʼentreprise, hors de lʼentreprise, connaître ses droits. Et surtout, ne
pas rester seul.

Pour toute question sur le site et sa mission, s'adresser à Marie Pezé : info@souffrance-et-travail.com, 06 84 80 83 48.

Rédigé par Le Toit Citoyen le Mercredi 4 Mai 2011 à 15:29 | Commentaires (0)


La genèse du Prix par Patrick Gobert (5) : Bernard-Pierre Donnadieu
Bernard-Pierre Donnadieu avait marqué de son empreinte le Toit Citoyen par un coup de gueule mémorable une veille de 11 novembre 2005 où Jean Auroux en était devenu le parrain... Il se faisait un plaisir de retrouver l’ancien ministre dans le cadre du Prix qu’il maintenait dans ses objectifs de vie mais le cancer en a donc décidé autrement. Il s’est éteint fin décembre auprès de sa fille Ingrid (actrice) qui continuera à faire entendre la voix des Donnadieu... Une voix qu’il avait plus que prêté (il enregistra bénévolement) au Musée de l’Informatique pour la réalisation de ses audio-guides qui n’ont pas eu le temps de voir le jour avec la fermeture du Toit de la Grande Arche.

Sa voix était caractéristique et lui permit pendant la traversée du désert (son sale caractère et sa grande gueule lui valurent beaucoup d’inimitiés...) qu’il connut, de continuer à faire son métier et surtout de gagner sa vie en doublant de nombreux films étrangers. Il fut la voix, entre autres, d’Harvey Keitel, de Michael Rooker et ses intonations graves, profondes et d’une justesse énorme étaient recherchées par de nombreux réalisateurs de documentaires. Il contribua aussi à de nombreuses lectures et se délectait de ce « bien dire » qui était sa marque de fabrique.

J’ai été impressionné par son professionnalisme et son talent lors de l’enregistrement pour le Musée de l’Informatique qui lui permirent de ne faire qu’une prise. C’était épatant ! Il avait une manière toute particulière de se mettre en bouche n’importe quel texte...
Pour l’informatique, il s’était délecté car il avait un côté « geek ». Sa maison était pleine d’ordinateurs dont la plupart démontés et elle ressemblait à un garage où les pièces et les outils trainaient. Il dépanna bon nombre de ses amis ou voisins qui sont bien orphelins depuis... Comme moi, ils retrouvent aujourd’hui, par hasard à la télé, le son de sa voix dans une série ou un film américain. C’est un étrange sentiment de voir Bernard-Pierre dans le corps d’un autre, surtout depuis sa mort, mais c’est aussi une espèce de complicité avec celui qui nous manque terriblement...

Je le comparais régulièrement à Gabin notamment avec ses rôles de Salengro ou de Galapiat dans Faubourg 36, ce qui déclenchait sa colère, « Les jeunes ne le connaissent pas, faut pas parler de Gabin, tout le monde s’en fout aujourd’hui... », mais cela le touchait aussi au cœur de sa pudeur car il admirait Gabin... Une fois je l’ai entendu se lâcher sur « le vieux », c’était magique. C’était grand, énorme comme on dit de nos jours... Pas d’autre mot...

Ce passionné de boulot connaissait bien le monde ouvrier et c’est pour cette première raison que je l’ai choisi pour faire partie du Jury. Après avoir travaillé dans une usine de bouchons en plastique entre Evry et Courcouronnes (il perdit plusieurs phalanges dans une presse après une nuit du style rodéo qu’il m’a demandé de garder secrète...), il pu s’offrir des études de théâtre à Paris puis à Reims avec Robert Hossein, un autre habitué du Toit Citoyen.... Très vite, il joua des petits rôles avec les plus grands, Polanski, Lelouch, Losey, Verneuil, Annaud, Chéreau....jusqu’à la reconnaissance du métier en 1981 où il éclate dans le Professionnel de Lautner.
Puis il y aura le Retour de Martin Guerre et la Passion Béatrice où Tavernier lui offre un premier rôle. Sa filmographie, malgré le boycott de certains producteurs et réalisateurs, est impressionnante et se compose de près de 50 films et autant de téléfilms où il campa beaucoup de personnages historiques : Napoléon, Jean Jaurès, Jean Monnet, Roger Salengro filmé magistralement par Yves Boisset, son ami fidèle, et projeté en avant première lors d’une Journée Citoyenne mémorable...

La TV le récompensera par deux FIPA d’Or pour les films de Marcel Bluwal (qui lui donna son dernier rôle dans Jeannne Devère, bientôt diffusé), « A droite toute » et « Jusqu’au bout » de Maurice Failvic, l’histoire vraie de Cellatex, usine classée Seveso. Il y joue le rôle d’un médiateur social connu. Bernard-Pierre Donnadieu avait offert l’argent de son prix.... au Comité d’Entreprise. Un geste discret, celui d’un homme sensible, rare ! Il nous manquera définitivement...

C’est par ses paroles que Jean Auroux ouvrit le déjeuner consacré au vote du Prix, catégorie « Experts ». Son hommage fut le premier signe de la fraternité qui régnait autour de la table. Une table que nous retrouverons...au prochain épisode....

Rédigé par Le Toit Citoyen le Vendredi 29 Avril 2011 à 09:08 | Commentaires (0)


Comme nous l'avions annoncé, Vincent Talaouit a partagé la Journée Citoyenne du 6 avril dernier. Au delà de la rencontre et de la séance de dédicaces, il a suivi avec eux les conférences de la journée, prouvant une fois de plus son implication autour des questions sur le monde du travail...

En dédicace (avec Claude Malat, du CE Caisse des Dépôts)
Souvenirs de Vincent Talaouit pendant la Journée Citoyenne du 6 avril !

Petit souvenir de cette première édition du Prix, avec une partie du Jury CE et l'équipe organisatrice.

(De gauche à droite : Jean-Claude Rameau, du CE EDF, Vanessa Logerais, agence Parangone. Puis à l'arrière : Jean-Michel Socrier, du CE Aster, Patrick Guilbault, du CE Sodexo Solutions de Motivation France, Vincent Talaouit, Patrick Gobert, Directeur du Toit Citoyen. Au premier rang : Anne Guillemard, du Toit Citoyen, Sylvie Gobin, du CE IB Cegos, Anne-Marie Basque, du CE Monier)
Souvenirs de Vincent Talaouit pendant la Journée Citoyenne du 6 avril !

Rédigé par Le Toit Citoyen le Jeudi 21 Avril 2011 à 11:27 | Commentaires (0)


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