La genèse du Prix par Patrick Gobert (1)

Le Toit Citoyen

Episode 1 : la Genèse du Prix !

La genèse du Prix par Patrick Gobert (1)
Le premier Prix du Meilleur Ouvrage sur le Monde du Travail n’est plus un rêve, ni un projet... Il vient d’être décerné.

Lorsque vous travaillez sur ce genre d’idée pendant plusieurs mois, des petits mois...car le délai de cette première édition était court, rien ne vous arrête tellement le projet est exaltant.

Décider qu’il y aura deux catégories. Arrêter une date et construire un rétro planning. Trouver un lieu à la hauteur de l’événement. Choisir les Jurés et surtout obtenir leur accord. Piloter la sélection des ouvrages. Convaincre les éditeurs de vous envoyer 12 livres...en urgence. Les transmettre à chaque Jury. Imaginer un logo. Réfléchir à d’éventuels partenariats. Trouver des relais de communication. Faire et défaire un budget. Penser à un trophée. Décider d’un nom. Et puis...l’annoncer !

Lorsque nous avons communiqué officiellement, c’était un jour de manifestation nationale contre le projet des retraites et le Comptoir Général, lieu d’occupation des adhérents du Toit Citoyen, sonnait un peu creux. L’information emballa la soixantaine de participants. Leurs regards et leurs réactions furent pour nous trois (Anne, chargée de la communication du projet et Vanessa fondatrice de l’agence Parangone qui nous accompagnait pour cette réalisation – nous étions son premier client...) la plus belle des motivations. Le Prix était parti et bientôt il ne nous appartiendrait plus....

Entre le 19 octobre et le 1er février et surtout entre le 23 novembre, jour de remise des livres aux jurés (5 ouvrages à lire) et le 25 janvier, premier déjeuner du Jury « Catégorie Experts », nous avons défié le temps qui a rétréci comme une peau de chagrin face à notre joie quotidienne et grandissante.... Dans le rétroviseur de ce premier Prix, il y a donc un chemin plein d’émotions.

En passant par les bonnes nouvelles, les refus, les réponses en attente, les surprises, les critiques, les félicitations, les doutes, les certitudes, les questions, les fausses bonnes idées, notre confiance s’est construite sans jamais s’altérer.... Mais se désaltérer régulièrement à la source des nombreux témoignages d’encouragements a été notre force. Nous avons vite su que nous étions dans le vrai et que ce Prix était attendu.... L’attente de ceux qui s’étaient retrouvés dans cette création pouvait commencer. Et elle était proportionnelle à la quantité de challenges auxquelles nous allions nous mesurer...


Une fois que vous avez lancé l’information et surtout quand vous avez donné une date précise pour la remise du Prix, vous vous mettez le dos au mur. Vous ne pouvez plus reculer. La machine est en route et c’est une formidable machine à gagner, celle que vous avez inventée de toutes pièces sans imaginer une seule seconde perdre la partie. Jusqu’au jour de l’événement, vous êtes tendu à la réussite de l’idée. Rien ne vous arrête, rien ne vous dévie de votre direction, de votre ligne. Car il s’agit bien d’une ligne directrice, d’un axe pourvu de sens qui « tutorise » le projet dans son ensemble. Cette ligne qu’on peut appeler « éditoriale » nous a porté vers le haut et a structuré notre travail.

Avoir choisi une agence conseil en communication responsable et surtout avoir choisi une créatrice d’entreprise, un regard neuf, nous a aidé à savoir ce que l’on voulait, à voir l’invisible et à mettre des mots là où d’autres maux...auraient pu nous faire échouer. Son travail de fond, de la synthèse à l’accompagnement, de la création à la réalisation, du conseil à la mise en cause, a contribué au succès de l’aventure... En relais permanent et en osmose progressive, avec des allez-retours quotidiens, les deux collaboratrices du projet ont fait d’un duo improbable, une équipe probante...

(à suivre)


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